Dans
le cadre du cycle les temps modernes
Jeudi 2 Février à 20h30
Ouverture
des portes à 19H Séance
à 20H30
Un
repas vous sera proposé par l'association Aglio olio e peperocino
Au 1, rue consolat / 1
rue consolat 13001/métro
réformés/tram
réformés
Chile
De Raymond Depardon, 1974 , 16' , noir et blanc , documentaire
De Raymond Depardon, 1974 , 16' , noir et blanc , documentaire
Chili,
1973, par les reporters de l'agence Gamma. Un montage poignant de
photographies célèbres, sans commentaire, avec des sons choisis avec
précision, retracent avec émotion les événements qui virent
l'anéantissement de la démocratie et l'instauration du régime
totalitaire de Pinochet. Images terribles : le regard des Chiliens,
leurs attitudes, face aux militaires anonymes.
La manifestation des femmes avec leurs casseroles, l'attaque du palais, les militaires dans la capitale, la répression, les enterrements, une dernière fois l'Internationale, le stade, Pinochet et son entourage parmi lequel un cardinal... Les images s'animent, un court instant, pour évoquer les bombardements de sites stratégiques sur la ville. Un narratif se tisse sans didactisme aucun : une manière de vivre et une conscience désormais réprimée s'estompent tandis que les militaires envahissent l'écran. Allende devant la peinture murale d'un poing levé, puis un autre poing qui se lève dans un cimetière, dernières images, symboles d'une mémoire qui ne pourra être effacée.
Nathalie Magnan
La manifestation des femmes avec leurs casseroles, l'attaque du palais, les militaires dans la capitale, la répression, les enterrements, une dernière fois l'Internationale, le stade, Pinochet et son entourage parmi lequel un cardinal... Les images s'animent, un court instant, pour évoquer les bombardements de sites stratégiques sur la ville. Un narratif se tisse sans didactisme aucun : une manière de vivre et une conscience désormais réprimée s'estompent tandis que les militaires envahissent l'écran. Allende devant la peinture murale d'un poing levé, puis un autre poing qui se lève dans un cimetière, dernières images, symboles d'une mémoire qui ne pourra être effacée.
Nathalie Magnan
Septembre
chilien
De Bruno Muel, Théo Robichet et Valérie Mayoux, 1973 , 40' , couleur , documentaire
De Bruno Muel, Théo Robichet et Valérie Mayoux, 1973 , 40' , couleur , documentaire
Le
11 septembre 1973 au Chili, les colonels prennent le pouvoir avec
l'aide souterraine des Etats-Unis et instaurent une répression
sanglante. Le film est tourné pendant les semaines qui suivirent cette
date fatidique. Les témoignages recueillis contredisent toutes les
déclarations officielles. Un état des lieux de Santiago en état de choc,
contribution poignante à la mémoire d'une répression.
Lors d'une conférence de presse, un colonel déclare sans sourciller : "En arriver à renverser un gouvernement constitutionnel fut pour nous le plus gros problème. Nous voulons normaliser le pays sur les bases d'une structure saine, sans persécution idéologique." Au même moment, des milliers d'hommes et de femmes sont torturés et assassinés dans les vestiaires du stade national que l'on visite néanmoins avec la presse internationale sous la conduite d'un des colonels. L'histoire est reconstituée par des témoignages qui ne peuvent être filmés que clandestinement. Le système répond à une "logique de classe" : ce sont surtout les pauvres et les ouvriers qui sont torturés. A l'enterrement de Pablo Neruda, couvert par les télévisions étrangères, "L'Internationale" peut retentir, au milieu de sanglots retenus.
Nathalie Magnan
Lors d'une conférence de presse, un colonel déclare sans sourciller : "En arriver à renverser un gouvernement constitutionnel fut pour nous le plus gros problème. Nous voulons normaliser le pays sur les bases d'une structure saine, sans persécution idéologique." Au même moment, des milliers d'hommes et de femmes sont torturés et assassinés dans les vestiaires du stade national que l'on visite néanmoins avec la presse internationale sous la conduite d'un des colonels. L'histoire est reconstituée par des témoignages qui ne peuvent être filmés que clandestinement. Le système répond à une "logique de classe" : ce sont surtout les pauvres et les ouvriers qui sont torturés. A l'enterrement de Pablo Neruda, couvert par les télévisions étrangères, "L'Internationale" peut retentir, au milieu de sanglots retenus.
Nathalie Magnan
A noter que tout les 3e dimanches de chaque mois, est l'occasion d'un cycle en douce...
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