Cinéma Zone libre ?
3 jours de projections et rencontres cinématographique à Toulouse les 24,25, 26 Mai
Le programme détaillé sur le site de nos amis de Numér0Zér0
« Nous sommes hantés par un peuple d’images,
si vous entendez hanter comme quelqu’un d’antan l’aurait entendu,
c’est-à-dire habités, tout simplement… »
si vous entendez hanter comme quelqu’un d’antan l’aurait entendu,
c’est-à-dire habités, tout simplement… »
Fernand Deligny
A quoi engage le cinéma ?
Il engage autant celui qui regarde que celui qui fabrique, et que regarder des films ensemble, c’est comme en faire. »
Cinéastes
ou non cinéastes, ce qui nous importe est de définir librement les
modalités de fabrication/production et diffusion des films. Nos parcours
sont multiples, nos démarches créatives protéiformes, pour autant, nous
partons toutes et tous de la réalité qui est la nôtre, l’intime et le
monde qui fait la singularité et le désir de nos gestes
cinématographiques. Nous faisons des films pour partager nos histoires,
nos questionnements sur le monde en habitant le monde.
Nous
considérons qu’il y a nécessité de nous manifester, de nous déplacer
pour dépasser les contraintes qui nous séparent du public.
Pour rencontrer les autres à partir de nos images et de nos sons.
Pour pousser nos gestes jusqu’à la confrontation directe avec tous les publics.
Si l’on demande où réside la teneur politique d’un film, nous dirons
Elle
réside dans la manière d’agencer les images ou les plans, de choisir
tel ou tel angle de vue, de composer des rythmes, de construire des
durées.
Elle réside aussi, dans la façon dont il a été rendu possible matériellement (où ont été pris les moyens de le réaliser, combien de temps on s’est donné pour le faire ).
Enfin elle réside aussi en questionnant la manière dont notre sensibilité est travaillée, modifiée, reconstruite. Le caractère éminemment malléable, plastique, de la sensibilité constitue en soi un enjeu politique.
Elle réside aussi, dans la façon dont il a été rendu possible matériellement (où ont été pris les moyens de le réaliser, combien de temps on s’est donné pour le faire ).
Enfin elle réside aussi en questionnant la manière dont notre sensibilité est travaillée, modifiée, reconstruite. Le caractère éminemment malléable, plastique, de la sensibilité constitue en soi un enjeu politique.
Que
fait-on des images, de nos nécessités de travail, de nos nécessités de
montrer ? Comment considérer la vie à partir de ce qu’on fait ? C’est
quoi l’histoire ? Comment regarder ou construire des films ? c’est quoi
un auteur ? C’est quoi une image ?
Comment faire avec tout ça ?
Avec
toutes ses raisons et ses questions, quelques cinéastes de Marseille et
de Toulouse se rencontrent et vous proposes venir habiter les images et
les sons qui naitront de ces rencontres.
-Qu’est-ce que le cinéma ?
-Rien.
-Que veut-il ?
-Tout.
-Que peut-il ?
-Quelque chose.
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