Dans le cadre du cycle les temps modernes

Jeudi 5 Janvier à 20h30
Ouverture des portes à 19H Séance à 20H

Un repas vous sera proposé par l'association Aglio olio e peperocino
Au 1, rue consolat /  1 rue consolat 13001/métro réformés/tram réformés


Qui était Kafka
de Richard Dindo,2005 , 97' , couleur , documentaire


Prague, ville chérie et honnie par Franz Kafka, sert de cadre à une biographie intimiste de l'écrivain, allemand par la langue, juif par l’hérédité et tchèque en dépit de tout. Le récit chronologique de ses tribulations, depuis sa naissance en 1883 dans une famille de commerçants bornés jusqu’à sa mort précoce en 1924 d’une tuberculose du larynx, s’appuie sur son propre témoignage (ses journaux, sa terrible "Lettre au père") et ceux de proches.

La personnalité tourmentée de Kafka ressort moins ici de ses livres (la plupart posthumes) que des souvenirs de ceux qui l’ont aimé, écouté, épaulé dans ses innombrables moments de faiblesse physique et de désespoir moral. Interprétés par des comédiens quadra voire quinquagénaires, les personnages de Max Brod, Max Pulves, Gustav Janouch, Felice Bauer, Milena Jesenska et Dora Diamant témoignent une dizaine d’années après sa mort, lorsque le génie de leur ami a été pleinement reconnu. Ils évoquent sa vie publique d’employé d’une compagnie d’assurances, sa vie secrète et nocturne d’écrivain (Max Brod s’est bien gardé de brûler les manuscrits dont il était dépositaire), son ressentiment violent contre un père destructeur, ses exaltations amoureuses... Tourné dans le centre historique de Prague, notamment à la synagogue espagnole et au vieux cimetière juif, illustré de mélodies juives, cette évocation mélancolique s’appuie aussi sur des photographies d’archives peu connues. 


Eva Ségal


A noter que  tout les 3e dimanches de chaque mois, est  l'occasion d'un cycle en douce...
Première séance du cycle "En douce"

Dimanche 18 Décembre 2011
Ouverture des portes à 16h Séance à 17h

Autour d'un goûter, prolonger le dimanche en découvrant un cinéaste contemporain...
Au 1, rue consolat /  1 rue consolat 13001/métro réformés/tram réformés


New from nowhere
de Christophe Van Collie 2010, 64 mn, documentaire,





Une ancienne décharge publique, transformée il y a vingt ans par les pouvoirs publics en jardin potagers est manacée aujourd'hui par un projet de construction. Une association, composée de riverains et des occupants des jardins luttent pour la préservation du site.
Pour sauvegarder le lieu les jardiniers ont du s'approprier le discours de l'institution. Cette domestication de la parole, cette façon de tout organiser en catégories nous amène à dériver dans le dédale de sentiers, de ronces, et les histoires singulières de chacun.

En partenariat avec l'AJC! (Association Jeunes Cinéastes, Bruxelles)
Adhésion au local 3 euros
Caisse participation libre



Dans le cadre du cycle les temps modernes

Jeudi 1er Décembre à 20h
Ouverture des portes à 19H Séance à 20H

Un repas vous sera proposé par l'association Aglio olio e peperocino
Au 1, rue consolat /  1 rue consolat 13001/métro réformés/tram réformés


Zoo
de Frederick Wiseman, 1993 , 120' , couleur , documentaire


Eléphants conciliants, oiseaux querelleurs, singes cabotins, varans inquiétants, grands fauves énigmatiques, alligators brutaux, rhinocéros en gésine... Sans commentaire, captés par la caméra comme invisible de Frederick Wiseman, les animaux du zoo de Miami en Floride vont donner d'eux-mêmes une représentation toute particulière. Devant les barreaux : les visiteurs du zoo. Et le spectacle animalier est aussi de ce côté-là.

La bande-son : le bruit très carcéral des grilles et des portes, les cris des bêtes, les rires des enfants, les commentaires condescendants des adultes spectateurs. A l'image : les soins respectueux aux animaux par l'équipe vétérinaire, la préparation et la distribution affectueuse des aliments, la cueillette précautionneuse des oeufs d'alligators. Terriblement naturelle : la mise à bas solitaire des femelles. Atroces : l'émasculation d'un chien par des jeunes femmes expertes et rieuses, la dissection en plein air du petit rhinocéros mort-né, l'agonie du lapereau livré palpitant au serpent. Vexants : les visiteurs imitateurs du gorille "gros patapouf" et les badauds paradant et s'empiffrant tout au long de leur promenade. Au total : un vrai questionnement sur les finalités d'un zoo, sur l'enfermement, sur la bestialité et ses représentations, et sur la prétendue supériorité de l'espèce humaine. 



Doucha Belgrave

A noter que le 18 décembre (et tout les 3e dimanches de chaque mois), sera l'occasion d'un nouveau cycle en douce...Plus d'informations à venir !

Jeudi 3 Novembre 2011 à 20H



Première soirée Jeudi 3 novembre 2011 
A partir de décembre les projections auront lieu les premier jeudis et troisièmes dimanches du mois


Ouverture des portes à 19H Séance à 20H
Un repas vous sera proposé par l'association Aglio oglio pepperocino


Et c'est au 1, rue consolat ! 1 rue consolat 13001/métro réformés/tram réformés

Au programme :
  
Au début
de Artavazd Pelechian, 9 minutes noir et blanc, 1967

Consacré au 50e anniversaire de la révolution d'Octobre, ce film montre, comme des citations, des mouvements de révolte populaire. Figures emblématiques, défilés, conflits avec la police côtoient des images d'explosions, de cadavres, de machines en marche : un montage magistral dont le rythme met les images en collision. Une représentation de l'histoire du XXe siècle dans plusieurs pays du monde.




A propos de Nice
de Jean Vigo, 24 minutes, Noir et blanc, 1930

Humour noir et prouesses techniques dans ce 'propos' sur Nice où Jean Vigo joue du violent contraste entre oisifs fortunés et population pauvre de la vieille ville. Surprendre un personnage pour en révéler la beauté intérieure ou le ridicule, rendre insolite une situation banale en y intégrant des scènes de fiction burlesques, font de cette satire sociale un vrai plaisir de cinéma.


Les morts de la seine
de Peter Greenaway, 44 minutes couleur, 1989

Les 306 cadavres qui ont été repêchés dans la Seine de 1796 à 1801 ont été méthodiquement répertoriés dans les procès-verbaux de la morgue. Partant des indices inscrits dans ces registres, Greenaway se livre à une reconstruction hypothétique de la vie de chacun de ces noyés, témoins de la Révolution et de la Terreur.


Grace au soutien du catalogue Image de la culture